La réforme du 1er juillet 1854 modifie notablement la taxation des lettres chargées.
Leur affranchissement reste obligatoire, mais c'est désormais une taxe fixe de 20 centimes pour le chargement qui s'ajoutera à la taxe due pour la lettre ordinaire (en tenant compte de son poids). La réforme n'impose aucun mode de paiement. On pourra donc continuer à affranchir en numéraire ou en timbres – poste.
Cette réforme supprime aussi les lettres recommandées.
L'article 318 de l'instruction générale de 1856 imposera l'affranchissement en timbres – poste et l'inscription au verso du poids de la lettre, et ce en présence de l'expéditeur.
Il est rappelé que le timbre CHARGÉ doit être frappé en rouge (article 320) et qu'un bulletin de dépôt doit être remis à l'expéditeur une fois exécutées toutes les opérations induites par le chargement (article 321).