Depuis l’origine, deux cas se présentaient pour la taxation des envois vers l’étranger :
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, le volume des envois postaux internationaux devenait beaucoup plus important par suite du développement industriel et commercial.
Il devenait par conséquent nécessaire de simplifier les tâches de contrôle des affranchissements.
A l'initiative des Etats-Unis, un congrès se réunit à Paris en 1863 dans ce but. Il n'en sortira que des vœux.
Toutefois, l'idée était lancée et un nouveau congrès se réunit à Berne en septembre 1874.
Ce congrès aboutit à la fondation de L'Union Générale des Postes.
Bien que peu nombreux, ces 21 pays représentaient 90% des échanges postaux internationaux.
Ce traité signé le 9 octobre 1874 unifiait les tarifs postaux entre les pays de l'union.
Etant donnée sa position géographique, la France devait supporter une forte charge supplémentaire du fait du transit à travers son territoire. A titre de compensation, il lui était accordé d'établir provisoirement un tarif légèrement supérieur à celui qui avait été arrêté par l’UGP. Ce tarif « majoré » sera appliqué en France le 1er janvier 1876.
Le tarif décidé par l’UGP ne sera appliqué en France que le 1er mai 1878 pour se mettre en conformité juste avant un nouveau congrès.
Ce dernier s’est tenu à Paris et a abouti à la création de l’UNION POSTALE UNIVERSELLE en remplacement de l’UGP.
C’est à cette époque où vont se normaliser les échanges postaux internationaux que sont mis en service les timbres poste au type SAGE (le 15 c gris est émis en juin 1876).